Mille et une plantes

SPORT, J.O. ET PLANTES

médaille d'or des végétaux

Les jeux olympiques dans l’antiquité :

En Grèce antique, chaque grande cité grecque avait ses jeux. À l’origine, ils étaient organisés pour célébrer les dieux du panthéon grec. Il s’agissait de festivals d’athlétisme connus sous le nom d’« Olympias », les plus connus étant ceux organisés sur le mont Olympe sous le nom de jeux olympiques. Voici les autres jeux

  • Jeux pythiques à Delphes. Ils étaient organisés en l’honneur d’Apollon qui avait vaincu le python et afin de de se faire pardonner par Gaïa, la mère de Python. Les vainqueurs étaient couronnés de laurier noble. Il faut préciser qu’à ses jeux, au début, il n’y avait que des épreuves d’art et de danse. Ce ne serait qu’au 6ème siècle que des épreuves sportives auraient été ajoutées au programme.
  • Jeux isthmiques sur l’Isthme de Corinthe en Macédoine. Au début les vainqueurs recevaient une couronne de céleri sauvage qui fut ensuite remplacée par une couronne de pin.
  • Jeux néméens à caractère guerrier sur le site de Némée à mi-chemin entre Corinthe et Nauplie dans le Péloponnèse. Il semblerait que la couronne des vainqueurs ait été au début à base de céleri sauvage puis d’olivier.
jeux olympiques antiquité couronne de céleri sauvage
jeux isthmiques sport sportif récompense couronne olivier

La plante du marathon : le fenouil

Considéré comme un stimulant dans l’antiquité le fenouil sauvage est à l’origine du mot marathon. Cela se passe durant les guerres médiques qui opposaient les Grecs et les Perses.

Je vous explique pourquoi : le lieu où s’est déroulé le parcours rapide du guerrier chargé de d’aller demander du renfort est une plaine où abonde cette plante. C’est le mot grec désignant le fenouil en grec ancien : μάραθον ou μάραθος « marathon » qui a donné le nom au lieu puis à la course reprenant le kilométrage effectué par le messager antique.

bourrache stimulant des légionnaires romains avant la bataille

La bourrache :

Un dopant antique qui était utilisé lors des jeux.

On en donnait également aux légionnaires romains avant la bataille (sous forme de macération alcoolique dans du vin semble t-il).

Sport et Dopage :

Le dopage existe depuis bien avant l’organisation des premiers jeux antiques.

Ainsi les chercheurs ont trouvé des traces de produits dopant de 5000 ans avant notre ère.

Le but n’était pas de gagner une quelconque compétition mais plutôt de survivre lors d’épisodes de chasse ou de guerre intenses.

Les principales drogues utilisées :

  • feuilles d’éphédra
  • ginseng
  • maté
  • guarana
  • noix de cola
  • khat
  • racines d’iboga
  • chanvre et noix de bétel
  • mandragore
  • noix vomique
  • café

Puis plus tardivement on a utilisé :

  • des feuilles de coca
  • de l’alcool
  • de l’hydromel
  • du jus de pavot (opium)
  • du cannabis

Il semblerait que ces derniers produits permettaient surtout de lutter contre la douleur éprouvée lorsque le corps est trop sollicité.

je décline toute responsabilité si l’idée vous vient d’en consommer. Cet article n’est publié qu’à titre culturel et informatif. Pour toute utilisation de plante, il convient de consulter un médecin.
Sources : Approche historique du dopage par Jean-François Bourg
chasse préhistoire dopage stimulant
guerre de troie antiquité stimulant drogues guerriers
course de chars compétitions antiques dopage plantes

Un dopant particulier de l’antiquité : La prêle des champs

La prêle des champs qui était bue en décoction. Ils pensaient que cela allait réduire leur rate, à l’origine du point de côté, très gênant pour les athlètes.

Maintenant, nous connaissons les propriétés de la prêle des champs sur les articulations et les muscles : propriétés anti-inflammatoires, antalgiques et reminéralisantes

  • troubles de minéralisation osseuse,
  • arthrose,
  • entorses, contusions,
  • tendinites, rhumatismes,
  • récupération et convalescence ;
  • crampes, spasmophilie, tétanie.

Attention, la prêle des champs détruit la vitamine B1. Ne pas confondre avec une autre prêle qui est toxique : la prêle des marais.

Ne pas utiliser sans avis médical.

Les conseils phytothérapiques de Maurice Mességué, un phytothérapeute qui a soigné de nombreuses célébrités sportives à son époque :

Une infusion décontractante musculaire

  • 6 pincées de menthe
  • et 2 pincées de romarin dans un litre d’eau.

Après cela les courbatures devraient s’éloigner…

Source : Mon herbier de santé de Maurice Mességué

Une autre recette d’infusion pour la vitalité du sportif

Ginseng rouge, cardamone, cynorhodon, écorce d’orange sanguine, avoine, queues de cerises, maté vert, fleurs d’hibiscus

Maurice messegué phtytothérapeute

Homéopathie :

la rue (Ruta graveolens) est indiquée en cas de traumatisme sportif, de tendinites.

Consulter un médecin homéopathe.

Aromathérapie :

En cas de fatigue,

à diluer absolument dans de l’huile végétale (dermocaustique), deux gouttes d’huile essentielle de pin sylvestre et 2 gouttes d’huile essentielle d’épine-vinette. On applique ce mélange sur les glandes surrénales au niveau des fosses lombaires.

Contre-indications de l’H.E. de pin sylvestre :

femmes enceintes, enfants de moins de 6 ans, effet cortison-like.

Je ne connais pas celles de l’H.E. d’épine-vinette.

De toute façon, consulter un médecin.

Gemmothérapie

Pour anticiper les douleurs :

macérat de cassis trois semaines avant, la semaine de la compétition étant comprise dans ces trois semaines.

Pour une oxygénation musculaire et cérébrale :

macérat de bourgeons de ginkgo biloba.

Et on consulte son médecin avant !
gemmothérapie chêne force courage sportif

Les élixirs floraux du sportif des dimanches :

  • Pour ceux qui ont peur de faire moins bien que les autres : élixir andin Costilla de Adan qui donnera de l’énergie, permettra de faire mieux que d’habitude en se sentant en confiance avec soi-même.
  • Pour ceux qui se disent que le sport bof, il y a toujours mieux à faire : le sureau noir, on oublie la sensation honteuse de son corps, souvent dûe à une humiliation passée. Cet élixir permet de se reconnecter à soi et de mieux se sentir dans son corps.
  • Pour ceux qui pratiquent le sport en dilettante et qui vont toujours privilégier le repos durant les vacances : l’élixir de Bach oak (chêne) qui vous permettra d’envisager un peu de sport en groupe à minima.

Les élixirs floraux pour les sportifs de compétition :

  • Pour un mental d’acier, on peut choisir un mélange « détente corporelle » de chez Deva à base de pissenlit, d’arnica et de poirier. Le pissenlit est pour ceux qui ne savent pas écouter leur corps et en font trop. L’arnica montana résous les blocages énergétiques survenus après un traumatisme. Le poirier permet une meilleure auto-régulation des capacités de son corps.
  • Pour les fatigués avant l’épreuve : l’olivier qui va redonner une force physique et morale.

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